Dans les yeux de Guillaume Ziegler, qui a repris en 2016, en rejoignant Elodie Douville, le site d’e-commerce Equi-Clic.
Guillaume, tout vous destinait à l’e-commerce mais rien à l’équitation. Comment les deux mondes se sont-ils rencontrés ?
Tout a débuté sur les bancs de mon école de commerce, l’EM Normandie, au Havre. Dès le début de mon cursus, j’ai voulu créer une entreprise. J’ai commencé par regarder l’achat groupé d’ordinateurs portables puis, après refus des marques de s’associer à notre projet, on s’est dit, avec un ami en école d’ostéopathie, qu’on pouvait sans doute appliquer les mêmes méthodes à son secteur d’activité. C’est ainsi qu’est né Girodmedical en 2005. Les débuts étaient héroïques :) Je me souviens que je répondais aux clients lors de mes pauses, entre deux cours. Quelques années plus tard, j’ai revendu l’entreprise qui avait pris son envol et j’ai cherché un nouveau challenge. C’est ainsi que j’ai rencontré une jeune entrepreneuse, Elodie Douville, qui avait créé une sellerie en ligne.
De là date le vrai démarrage d’Equi-Clic.
Après deux expériences dans le e-commerce, elle avait besoin de renfort pour faire décoller le site. On ne faisait alors que 15 commandes mensuelles et les colis étaient préparés dans un box en location. Aujourd’hui, nous gérons 60 000 commandes par an, un entrepôt de 3 000 m² à La Flèche (Sarthe) et 6 collaborateurs. L’histoire est belle. Nous proposons 50 000 références sur le site qui vont du simple râtelier jusqu’à l’abri de prairie. Cette largeur de gamme fait d’Equi-Clic un fournisseur assez unique. On part du besoin exprimé par le client. Si on n’a pas, on cherche et on trouve !
Comment se comporte le client et en quoi a-t-il évolué ces dernières années ?
Déjà, c’est un connaisseur, l’équitation étant un monde de passionnés. Ce n’est pas un sport comme un autre. D’où l’exigence que nous nous sommes fixée d’embaucher avant tout des cavalières au service client, afin qu’elles soient pertinentes dans les échanges. Le client a aussi des habitudes qui évoluent en même temps que les standards du e-commerce. Attendre l’affichage d’une page, ne pas comprendre la navigation au premier coup d’œil, se faire livrer à plus de 48h sont par exemple rédhibitoires. Nous prêtons ainsi beaucoup d’attention au service et à l’expérience client. Et comme 75 % des visiteurs commandent via leur téléphone, nous devons être irréprochables sur le Mobile First. D’autant que, avec l’impossibilité de sortir, la pratique a été boostée pendant le confinement.
Un chantier marquant depuis la prise en main d’Equi-Clic ?
Je dirais que c’est la constitution de l’équipe en sortie de confinement et la matérialisation du siège des Sables-d’Olonne. C’était pour moi le marqueur du fait que nous avions décidé de passer à la vitesse supérieure. Nous avons clairement changé de dimension. Et l’autre chantier marquant, c’est probablement celui qui nous attend. J’ai en projet d’internaliser la logistique tout en créant un complexe global qui rassemblerait l’activité e-commerce, un magasin, une écurie afin que les clients puissent tester les matériels. On se rapprocherait ainsi des utilisateurs. Enfin, autre chantier à venir, l’internationalisation. Les boîtes allemandes ou néerlandaises viennent nous prendre des parts de marché, pas de raison qu’on ne fasse pas la même chose, mais chez elles !
Votre rapport avec Ekkia ?
Ekkia est présent à nos côtés depuis le démarrage en 2016. C’est aussi notre premier fournisseur. Il a de nombreux atouts : qualité des produits, largeur de gamme, excellence opérationnelle… Cette entreprise est bluffante, un exemple à suivre. Après, si je ne trouve pas ce que je veux en France, je me tourne vers l’international. Pour les râpes, j’ai un fournisseur américain et un australien pour les hipposandales, l’une de mes meilleures ventes.
La qualité humaine ou relationnelle que vous préférez et ce que vous détestez ?
J’aime avant toute chose que mes interlocuteurs aient un esprit positif, qu’ils voient plutôt le verre à moitié plein que le verre à moitié vide. Côté défaut, j’ai du mal avec le manque de courage. Il ne sert à rien de cacher les choses, il faut reconnaître ses erreurs, tout le monde en fait.
Votre devise ?
Rien n’est impossible. C’est que je m’applique dans ma pratique du triathlon. Après avoir fait l’année passée l’half ironman des Sables-d’Olonne, je prévois de faire en 2025 le full ironman : 3,8 km de natation + 180 km de vélo + 42,195 km de course à pied. Les blocages sont le plus souvent mentaux.
Ekkia en un mot ?
Excellence.
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