Episode 15

🎙 A la rencontre de Christian Dupont.

👉 Homme aux mille vies, et coach engagé auprès des équipes depuis plus de 20 ans, Christian Dupont fait partie intégrante de la famille Ekkia Sport.

🛣️ Son parcours ? (atypique !)

🗓️ Sa rencontre avec Ekkia ?

🐎 Sa vision de l’entreprise Ekkia Sport ?

Christian, pouvez-vous nous retracer votre parcours ?

J’ai l’impression d’avoir eu plusieurs vies et d’avoir fait toute ma carrière sur deux jambes. Une très clairement dédiée à la psychosociologie qui me passionne, j’ai enseigné longtemps à Paris 8. L’autre à l’entreprise. J’ai été DRH dans deux grandes multinationales. Pour la première, j’ai connu les années fastes où nous recrutions à tout va, pour la seconde le passage de 17 000 employés à… 0. Cette dernière expérience m’a guéri de la fonction parce que je suis avant tout un humaniste. J’ai donc monté un cabinet de conseil qui me ressemble, autour de la pensée systémique de Palo Alto, qui a compté jusqu’à 300 consultants. Je l’ai revendu et ai décidé de me laisser guider par ce qui me faisait plaisir. J’ai commencé à faire du coaching pour des amis qui rencontraient des difficultés, et de fil en aiguille, j’ai évolué dans la politique, dans le sport, mais toujours dans l’ombre. Aujourd’hui encore, j’accompagne une dizaine de Codir. 

Comment avez-vous croisé la route d’Ekkia ?

Je me revois rue de la Cavalerie, une vingtaine d’années en arrière, dans le bureau de Pascal. Il s’occupait alors du développement chez Padd et voulait muscler le management de ses patrons de magasin. Et comme il avait eu une expérience de coaching pas vraiment concluante, il restait un peu sur ses gardes. On a appris à se connaître et la collaboration a très bien fonctionné. Humainement notamment, c’est un homme de parole, avec une grande capacité d’écoute et de remise en cause. Et puis, ce n’est pas une pochette surprise, il n’y a pas d’écart entre ce qu’il dit et ce qu’il fait. Je pense qu’il y a un profond respect mutuel entre nous. J’ai embrayé ensuite sur d’autres mission : créer des formations pour la montée en compétences des personnels de magasins, mettre en place un process de recrutement pour les franchisés ou encore accompagner l’intégration d’Horsewood puis d’Ohlala. Nos chemins ne se sont plus jamais séparés. 

Comment avez-vous l’entreprise évoluer ?

Au départ, j’ai eu le sentiment que ça manquait de cadre et de référentiels communs. Puis, le projet s’est construit au fil du temps avec de plus en plus de cohérence. Le grand virage de la boîte, c’est lorsque la décision a été prise de monter un réseau de franchisés en parallèle des magasins en propre. Autre moment clé, lorsque Pascal prend les rênes d’Ekkia, en janvier 2019. Il y imprime sa marque et décline les recettes mises en place avec succès chez Padd. Je n’oublie pas cette superbe intuition au démarrage du Covid de charger les stocks en prévision de la reprise - avec donc des tarifs défiants toute concurrence -, alors que tout le monde faisait l’inverse. Des boîtes comme Ekkia, vous n’en avez pas cinquante en France. Et des pilotes comme Pascal encore moins. 

Parleriez-vous d’une vraie culture d’entreprise chez Ekkia ?

Cette année, j’ai participé aux 50 ans de Padd. La dimension émotionnelle était palpable. Je pense sincèrement que c’est une entreprise qui laisse des traces dans le rapport au travail. Il y avait là des personnes qui étaient en poste, d’autres qui avaient quitté l’entreprise, des partenaires qui s’inscrivent naturellement dans la durée : il y a un attachement hors du commun à l’entreprise. Pascal l’a faite évoluer avec tout son bon sens, en s’entourant de personnes investies auxquelles il accord un niveau de confiance rare. Personne ne triche dans l’entreprise, raison pour laquelle je suis heureux de continuer à intervenir régulièrement pour Padd - en formant au leadership ou à la culture client par exemple - ou Ekkia en m’appuyant sur des outils comportementaux labelisés par les neurosciences, un vrai système bâtisseur de confiance.

Ekkia en un mot ?

Professionnel

Padd en un mot ?

La famille