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  • EKKIA

Episode 7

Dans les yeux de Marilyn Reille, propriétaire du magasin Sud Equitations.





Fille et petite-fille de commerçants, étiez-vous prédestinée à diriger vous aussi un magasin ?


Il est vrai que dans mon enfance, j’ai passé beaucoup de temps dans la boulangerie de mon grand-père, le restaurant de mon père et le salon de coiffure de mes mère et grand-mère ! Le genre d’expériences qui vous donnent le goût du travail et de l’indépendance. J’ai débuté ma carrière pro chez moi, dans les Alpes-de-Haute-Provence, en tant que commerciale en apiculture. Je vendais les dérivés de la ruche aux professionnels. Et j’avais une passion en parallèle, celle des chevaux. Comme le département était mal couvert, j’ai décidé de monter une sellerie et suis allé voir ma banque qui m’a dit : « Ça ne marchera jamais ». C’était mal me connaître. J’ai acheté un vieux fourgon, mon premier stock à Ekkia et suis partie sur les routes. Je m’arrêtais dès que je voyais un cheval :) C’était du 7 jours/7.




Puis vient le moment de se fixer avec l’ouverture du magasin Sud Equitations de Manosque.


J’ai trouvé plus sage de poser mes valises et d’ouvrir un premier point de vente, à mon domicile, puis en 2000 le magasin dans lequel je suis toujours, 23 ans plus tard. Et comme tout le monde connaissait mon fourgon, les clients sont naturellement venus en magasin. Là encore, job très intense entre la boutique et les concours du WE. Désormais, la petite sellerie de Manosque fait partie du paysage de mes clients, j’équipe plusieurs générations de cavaliers.




Précisément, ces cavaliers, étaient-ils les mêmes en 2000 qu’en 2023 ?


Les clients d’aujourd’hui sont à l’image de la société, ils veulent tout tout de suite. Avec le risque de les voir se tourner vers internet. Autre évolution, ils arrivent en magasin en sachant très précisément ce qu’ils veulent. A moi de les faire changer d’avis si je juge que le matériel ne leur est pas adapté. J’en discutais récemment avec mon médecin, confronté à la même situation : ses patients s’informent sur internet, font leur diagnostic et arrivent dans son cabinet en ayant déjà la prescription en tête ! Alors je lutte. Je veux voir des gens en chair et en os, avoir des clients à mon image, j’ai envie de dire bonjour, que mon client me montre les photos de son concours du WE. Et puis il y a la puissance des influenceurs. Récemment, une petite cavalière a participé à un live avec une influenceuse. Elle portait le blouson Lyon de Pénélope. Ça a immédiatement fait boum sur les ventes.




Une belle rencontre ?


J’en ai beaucoup de belles rencontres, je vois les familles de mes clients grandir, je connais le nom de leurs chevaux. La relation dépasse forcément le cadre commercial. Et puis j’ai aussi la satisfaction de voir évoluer les clients qui deviennent des pros du cheval : moniteurs, éleveurs, palefreniers, ostéopathes équins, selliers, écuyer au cadre noir de Saumur, cavalier en CSI, jockey, cavalier de spectacle équestre... Ils viennent toujours me rendre visite dans le magasin qui a vu leurs débuts, ils me demandent encore conseil malgré le haut niveau, c’est très gratifiant.




Comment qualifieriez-vous votre relation avec Ekkia aujourd’hui et comment la voyez-vous évoluer ?


Tout d’abord, j’ai fait initialement le choix d’Ekkia parce qu’en une seule commande j’avais une très large gamme de produits. J’ai commencé avec eux, ils font partie de ma vie. Et je suis restée fidèle, grâce aussi à Pascal Rambert, le commercial sur ma zone géographique. 26 ans que nous faisons route ensemble ! Vu de mon côté distributeur, je vois Ekkia comme une entreprise qui a toujours une longueur d’avance, qui rentre des nouveautés et marques en permanence, qui ne se repose jamais sur ses lauriers. Les commandes se font par internet mais pour autant si j’ai besoin d’appeler, j’aurai une oreille attentive et réactive. En axe de réflexion, ce serait intéressant qu’Ekkia distribue pour nous des supports de PLV Ekkia (cintres, sacs, papier cadeau…).




La qualité humaine ou relationnelle que vous préférez et le pire défaut selon vous ?


La qualité n°1 pour moi, c’est l’honnêteté. A contrario, toute forme de trahison est rédhibitoire.



Votre devise ?


Toujours avec le sourire.




Ekkia en un mot ?


Partenaire.

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