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  • EKKIA

Episode 7

Dernière mise à jour : 13 févr. 2023

En cadence avec Xavier




Auprès de Pascal Gautherin, Président d’EKKIA, ils sont 8 à composer le Comité de direction et tenir les rênes 🐴 d’EKKIA.

A décider de l’allure, de la bonne façon de franchir les obstacles, à choisir la bonne trajectoire.

Parmi eux, Xavier Darage, le Directeur des Achats.

Inspiré, attentif aux autres, développeur.

Son parcours ? Sa vision du job ? Ses projets ?

La suite, 📣 c’est sur le site d’EKKIA.




Parcours atypique qui est le vôtre, Xavier. Autodidacte mais avec, en central, la passion du produit mariée à celle de l’équitation ?


En fait, j’étais prédestiné à faire dentiste, comme mon père avant moi. Mais, dans ma vie professionnelle, je me suis toujours posé une question centrale : est-ce bon pour moi ? La réponse était non. Je suis donc entré à 20 ans dans la vie active, d’abord comme responsable d’un centre de profit dans la grande distribution en région parisienne puis comme chef des ventes d’une entreprise en Guadeloupe avec toujours l’idée d’être curieux, de ne pas avoir peur d’aller voir comme disait Jacques Brel qui m’a tant marqué et influencé tout au long de mon existence. Ensuite, c’est l’expérience Décathlon, qui s’est avérée hyper formatrice pour moi. 4 ans sur le terrain comme responsable du rayon Equitation à Herblay où, ironie du sort, j’y ai croisé Céline, et 6 ans au siège comme patron de l’Equitation en ayant participé à la création de la marque Fouganza en 1998. Puis est venue l’heure de me lancer dans le monde de l’entreprenariat en créant ma boîte d’importateur distributeur de matériels d’équitation. C’était l’occasion rêvée de donner un tour professionnel à ma passion pour les chevaux, débutée à l’adolescence en montant en forêt de Rambouillet. Ce qui m’a amené par la suite à développer la gamme de matériels équestres chez Terres & Eaux pendant dix ans en tant que chef de marché Equitation.




La rencontre avec Ekkia, elle s’est faite en deux temps. Racontez-nous.


J’y ai travaillé une première fois en 2001 pendant 18 mois, quand l’entreprise s’appelait encore Ukal. Officiellement directeur de l’export, officieusement conducteur de camionnette avec laquelle je sillonnais l’Europe avec 15 000 € d’échantillons , de la Scandinavie au Portugal, en passant par les Pays de l’Est ! De quoi écrire un livre ! 15 ans plus tard, Ekkia m’a recontacté pour structurer la fonction Achats. Et comme j’aime bien me mettre en danger, j’ai dit banco. Les mains dans le cambouis d’entrée de jeu : multitude de fournisseurs, nombreuses marques propres sans segmentation claire, commandes passées à la main... Les premiers chantiers ont été de créer une arborescence informatique qui a permis de construire un BI, de réduire et fiabiliser notre réseau de fournisseurs, de monter des bureaux d’achat en Chine afin de mieux suivre la traçabilité de la production, d’assurer un contrôle qualité, d’automatiser les commandes. Il a fallu également définir un nouveau projet dans l’équipe avec une évolution sensible des fonctions de chacun, en leur donnant plus de sens.



Les prochains enjeux d’Ekkia dans le domaine des Achats ?


Que les 15 collaborateurs qui composent l’équipe continuent de s’épanouir dans leur job. Avec une responsabilisation accrue, une mise en valeur des qualités de chacun. Pour parler du produit, nous avons un vrai gros enjeu en cours : le Green Impact. Comment concilier notre production hors du territoire avec notre volonté de réduire nos impacts et de proposer à nos clients une collection plus compatible avec l’environnement. A première vue, ça peut paraître un grand écart. Une chose est sûre : nous serons très attentifs à ne pas tomber dans le greenwashing. Dans ce domaine, il faut être sincère sinon viendra le temps où nous serons mis devant nos contradictions.




Les qualités selon vous pour faire un bon acheteur?


Si vous connaissez bien votre marché et vos clients, si vous avez la passion de votre produit, tout sera plus facile. Je ne me reconnais pas dans une fonction Achats déconnectée du terrain, brutale avec les fournisseurs et tirant les prix toujours au plus bas. A très court terme, vous soignez vos coûts, mais votre fournisseur crèvera et votre client aura un produit dont la qualité le décevra. Courte vue selon moi. J’ajouterais que lorsqu’on travaille sur les produits « locomotives » comme ceux de Pénélope, avec une personne comme Céline qui a 100 idées à la minute, notre métier en est valorisé en permanence.




La qualité humaine ou relationnelle que vous préférez et celle que vous détestez ?


Probablement la sensibilité. La même que je retrouve dans un duo piano violon lorsque je joue une sonate en famille. J’aime aussi être entouré de personnes impliquées, qui sont forces de proposition. A contrario, et même s’il faut toujours des sceptiques dans une équipe, j’ai du mal à travailler avec des collaborateurs qui voient tout de manière négative, qui comptent les jours jusqu’au vendredi.




Votre devise


Pas vraiment une devise, mais un mantra : transmettre et faire grandir ses collaborateurs.




Ekkia en un mot ?


Efficacité.




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