Dans les yeux de Florence Devaux, gérante des magasins PADD Vallauris, Toulon et Roquebrune-sur-Argens
Florence, votre trajectoire professionnelle est atypique puisque vous étiez destinée au monde de la voile…
Oui, drôle de trajectoire ! J’ai toujours été aussi une passionnée de voile, jusqu’à intégrer l’équipe de France de dériveur et avoir fait la prépa olympique pour les jeux de Séoul, en 1988. La pratique de la voile me menant à La Rochelle, j’ai repris de manière intensive l’équitation que j’avais pratiquée étant enfant. En parallèle, j’ai travaillé chez Décathlon à Niort, expérience qui a été pour moi une très bonne école et une révélation pour le commerce. Puis, j’ai évolué ensuite dans la centrale d’achat d’Intersport, en tant qu’acheteuse en France puis à l’international. Tout le temps sur la route ce qui m’allait bien, le côté globe trotteuse !
Comment avez-vous connu Padd puis l’avez-vous rejoint ?
Après mon métier d’acheteuse, je suis partie suivre une formation de sellier-harnacheur. Je vivais alors dans le sud et en travaillant chez Horsewood - alors concurrent de Padd -, je me suis rendue compte que l’offre à destination des professionnels et particuliers ne couvrait pas la région. Au même moment, une publicité de Padd est parue dans un magazine d’équitation : « recherche candidats pour création de magasins ». C’était pour moi ! J’ai ouvert mon premier magasin en 2009 à Villeneuve-Loubet (qui a déménagé à Vallauris depuis), un second à Toulon en 2014 et un troisième à Roquebrune-sur-Argens en 2019. Au global, près de 1 000 m² au service d’environ 3 000 clients/magasin de proximité.
Quelles sont les caractéristiques
de votre clientèle ?
En premier lieu, c’est une région qui ne compte que peu de licenciés mais avec un panier moyen assez élevé. En fonction des magasins, la clientèle alterne entre écuries de propriétaires, avec un fort pouvoir d’achat, et petits clubs, avec des pratiquants débutants ou intermédiaires. Le rapport à l’achat a beaucoup évolué depuis mes débuts, du fait d’internet. Le client sait désormais ce qu’il veut avant même de venir mais, pour autant, il reste attaché à l’échange, aux conseils, à la possibilité d’essayer le matériel. Mon objectif est qu’il revienne et qu’il devienne un fidèle de notre enseigne.
Comment qualifierez-vous la relation avec Padd ?
De confiante. Nous, les affiliés, sommes très bien accompagnés au quotidien. Avec un gros plus quand on s’installe : pas d’achat de stock à prévoir, ce qui est toujours un souci en moins lorsqu’on débute avec une trésorerie limitée. En termes d’offre, le choix est large et les nouveautés régulières. Sans oublier les marques. Notre travail en magasin est ensuite de donner envie. Ça passe par le merchandising avec un facing cohérent pour la présentation des différents articles, l’organisation d’opérations ponctuelles comme le Padd@Troc, Mon club & moi, les déplacements sur les concours, les soirées VIP… Pour ma part, j’insiste beaucoup auprès de mes équipes sur la nécessité d’avoir un magasin au cordeau et sur la prise en compte de l’expérience client. Il faut que nos clients s’y sentent bien et qu’ils en comprennent la logique.
Un moment marquant durant votre vie professionnelle ?
J’en ai beaucoup, la naissance d’un magasin est par exemple un moment fort. Mais j’ai une pensée particulière pour une petite cavalière de dix ans, qui montait aux Arc-sur-Argens. Elle était née sans jambes et elle glissait de sa selle ce qui rendait la pratique très limitée. Avec mes amis voileux, on lui a bricolé des supports en résine qui l’ont rendue stable sur le cheval et qui lui ont permis de monter comme tout le monde. Quelle victoire !
La qualité humaine ou relationnelle que vous préférez et le pire défaut ?
La simplicité et, côté défauts, la mauvaise foi et l’injustice.
Votre devise ?
« Aide-toi, le ciel t’aidera ». Devise empruntée à Jiminy Cricket dans… Pinocchio ! Que je suis ardemment depuis très longtemps : il faut se bouger, ça ne vient pas tout seul :)… !
Padd en un mot ?
Familial. C’est une grande chance pour moi de les avoir rencontrés. Ils me correspondent, nous avons la même optique dans l’approche du travail, avec une dimension humaine prépondérante. Un ensemble qui donne envie de bien fonctionner ensemble.
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