top of page
  • EKKIA

Episode 5

Dernière mise à jour : 13 févr. 2023

En cadence avec Philippe





Auprès de Pascal Gautherin, Président d’EKKIA, ils sont 8 à composer le Comité de direction et tenir les rênes 🐴 d’EKKIA.

A décider de l’allure, de la bonne façon de franchir les obstacles, à choisir la bonne trajectoire.

Parmi eux, Philippe Krebs, le Directeur Financier.

Ouvert sur le monde, à l’écoute, réformateur.


Son parcours ? Son rôle ? Ses projets ?


La suite, 📣 c’est sur le site d’EKKIA.




Votre parcours professionnel a été parsemé de rencontres qui se sont avérées déterminantes dans votre carrière.


Exact. A la base, j’ai une formation en école d’ingénieur puis avec un 3e cycle à Sciences Po Strasbourg. Comme beaucoup dans ce métier, j’ai fait mes classes en cabinet d’audit. Rythme soutenu, très exigeant avec une diversité d’entreprises et de dirigeants rencontrés super enrichissante. Ça a posé les fondations de mon parcours. Après un passage chez Siemens, en unité de production industrielle, j’ai mis le cap chez Stiga, un industriel italien au sein duquel j’ai rencontré un 1er mentor qui m’a appris une bonne partie de ce que je sais. C’était une entreprise à l’organisation très professionnelle. Elle a été confrontée à un plan de redressement, ce qui a été à la fois douloureux et formateur pour moi. Et moi qui souhaitais rejoindre une PME régionale, j’ai finalement posé mes valises chez Ekkia en 2014.




Avec un premier chantier d’ampleur : professionnaliser la fonction.


Dans le sillage de nos actionnaires, et avec le DAF de l’époque, nous avons progressivement structuré les comptes en mettant en place le reporting, l’analyse des coûts, ou encore la définition et le suivi des budgets. Autant d’outils qui permettent à la fois une hauteur de vue mais aussi un pilotage fin, avec une grande réactivité. Avec Thomas, nous avons également renforcé la fonction animatrice de la holding, avec des logiques groupe via les contrats cadres ou une politique frais généraux. Cette organisation revisitée nous a été utile lorsque nous avons dû affronter, en 2019, une période délicate dans la vie d’Ekkia. C’est à cette époque que Pascal m’a nommé directeur financier, pour accompagner le plan de redressement. En une petite année, nous sommes passés du cost killing classique au redéploiement, une performance assez inédite.



C’est quoi la force d’Ekkia ?


Je dirai tout d’abord l’intuition, qui a toujours été la marque de fabrique du Groupe. Avec ma casquette d’ingénieur, mon rôle est la rendre mathématique, de la planifier, de mettre les idées en équation. Je m’appuie pour ça sur le BI que nous avons mise en place et qui permet à la fois d’objectiver les décisions et de corriger les trajectoires. Autre force d’Ekkia, c’est un management résolument consultatif, qui écoute les différentes sensibilités, analyse les arguments, partage les succès. Un univers propice au développement personnel et à la prise d’initiative, je suis convaincu que c’est là une partie du secret de Pascal. Enfin, je parlerai d’anticipation. En faisant un parallèle avec la géopolitique, l’une de mes passions qui mélange histoire et géographie, nous nous efforçons de « sentir » les évolutions à venir. Dans ce monde globalisé, même pour une PME alsacienne, toutes les secousses ont des répercussions. Ça fait bien dix-huit mois qu’on se prépare à la hausse des matières premières, du coût du transport, à la remontée des taux.




Les prochains enjeux d’Ekkia ?


Ça reste l’industrialisation des process administratifs, bien que nous les ayons d’ores et déjà très largement « reengineerés » ces trois dernières années au sein d’Ekkia. En effet, nous vivons une époque qui s’apparente à une révolution industrielle avec le développement exponentiel des puissances de calcul, de la data et de l’intelligence artificielle. Le champ des possibles de ces nouvelles technologies est infini. Les processus administratifs seront, à n’en pas douter, au cœur des évolutions technologiques dans les dix prochaines années.




La qualité humaine ou relationnelle que vous préférez et celle que vous détestez ?


L’honnêteté intellectuelle. En Alsace, nous avons la culture de l’effort et de l’exemplarité. Sans surprise, je n’aime pas la tricherie, la dissimulation, l’immobilisme.




Votre devise


Ne travailler pas plus dur, travailler plus intelligemment.




Ekkia en un mot ?


Supersonique.




188 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page