Dans les yeux de Arielle

Arielle, on peut dire que vous êtes tombée dans la marmite de Padd dès vos débuts professionnels ?
Ma première rencontre avec Padd, ce doit être dans les années 1974-1975. A l’époque, je vivais avec mes parents à Madagascar, mon père y travaillait au développement de la radio et de la télévision. Pendant les vacances, lorsque nous revenions en France, il fallait toujours que je fasse mes emplettes d’équitation à Paris. Et c’était déjà chez Padd, dans le magasin de la rue de la Cavalerie. Par la suite, je suis revenue faire mes études à Paris, et il fallait que je paye la demi-pension de mon cheval. J’ai donc commencé un job de vendeuse dans le même magasin, en parallèle de mes études de psychomotricienne. C’était en 1985. Quelques années plus tard, j’ai pris la responsabilité d’un des deux magasins parisiens, puis Pascal m’a confié, à sa création en 2008, le réseau des affiliés puis la direction de la franchise. Bref, 38 années passionnantes !
Certains des franchisés de Padd vous surnomment leur « seconde maman ». Vous les maternez tant que ça ?
Ce qui est sûr c’est, qu’avec Pascal, on ne voulait pas d’une franchise impersonnelle, peu impliquée. Nos affiliés, je les accompagne du premier contact à l’ouverture du magasin puis son développement. L’avantage dans notre métier, c’est que nous parlons la même langue avec les futurs franchisés : ils sont à 99% des cavaliers. Nous faisons matcher les candidatures avec les villes ciblées par Padd, sans pour autant s’interdire une implantation autre. Une fois la ville choisie, commence la recherche des locaux. J’apporte un soin tout particulier à l’étude de l’emplacement : situation par rapport à l’écosystème équestre, nombre de licenciés, environnement immédiat, parkings, flux de circulation… Comme pour tout commerce, c’est la clé. Tous les ans, c’est une dizaine de franchisés qui franchit le pas. Nous prévoyons d’atteindre les 120 magasins en 2025, composé à moitié d’affiliés. Et dire que lorsque nous avons lancé la diversification, l’avocat que nous étions allé voir avec Pascal m’avait dit : « Ah, c’est vous qui allez-vous en occupez ? Bon courage ». On ne s’en est pas trop mal sortis au final :)
On peut devenir franchisé mais comment devient-on Paddien ?
Notre force, c’est le conseil et le lien que nous nouons avec la plupart de nos clients. Ils ne viennent pas seulement chez Padd mais aussi et surtout chez Ludivine, Florence, Aurélien ou Béatrice. Ils prennent un café ensemble au magasin, montrent la vidéo du dernier concours, parlent de la santé de leur cheval. Ce n’est pas pour rien qu’on s’appelle « le rendez-vous des cavaliers » ! C’est ce qui fait que le digital n’est pas incompatible avec le point de vente. Afin que nos futurs franchisés comprennent la philosophie Padd, ils sont invités à partager le quotidien d’un magasin pendant deux mois. Ce qui leur permet également de se faire au fonctionnement du système d’information, au merchandising, ou encore à la gestion des stocks. Aujourd’hui, je m’appuie sur deux collaboratrices, Sarah et Rachel, pour l’animation et le suivi de nos 47 affiliés.
Quelles sont les principales forces selon vous d’Ekkia ?
En premier lieu, la profondeur et largeur de gamme bien sûr. Si un indépendant veut monter une sellerie, il peut simplifier au maximum ses appros en passant par Ekkia. Du cure-pied au gilet airbag, à l’équipement du cheval ou du cavalier : toutes les commandes peuvent être passées auprès d’un seul prestataire, ce qui est confortable. Après, c’est ce que remontent beaucoup de nos magasins, ce qui est appréciable, c’est d’avoir à faire avec une entreprise de grande taille mais qui a su rester avec un esprit familial.
La qualité humaine ou relationnelle que vous préférez et le pire défaut selon vous ?
Le côté humain et empathique pour les qualités. C’est d’ailleurs en lien avec les cours de psycho de ma formation initiale de psychomotricienne. Pour les défauts, la malhonnêteté et l’injustice. Je suis connue pour avoir mon franc-parler, il faut se dire les choses. Pas de non-dit.
Votre devise ?
Toujours avancer.
Ekkia et Padd en un mot ?
Success story.
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