top of page
  • EKKIA

Episode 1

En cadence avec Céline


Crédit photo @c.destange



Auprès de Pascal Gautherin, Président d’Ekkia, ils sont 8 à composer le Comité de direction et tenir les rênes d’Ekkia.

A décider de l’allure, de la bonne façon de franchir les obstacles, à choisir la bonne trajectoire.


Parmi eux, Céline Leroux, la directrice générale des marques Pénélope et Paddock Sports.

Créative, intuitive, au fait de toutes les nouvelles tendances.


Son rôle ? Sa collaboration avec Ekkia ? Ses projets ?





Céline, vous avez un parcours d’entrepreneuse, hors des sentiers battus.


En fait, j’ai eu un cursus assez classique jusqu’à la veille de mes examens de Deug Sciences Eco. Chute de cheval, fracture d’une vertèbre, 2 mois de plâtre. Je quitte alors Rouen et regagne la région parisienne et décide de faire ma fac à distance. Au même moment, je prends un job étudiant à Décathlon Herblay, où je tiens le rayon équitation. Excellente école pour moi et j’y rencontre une collègue avec laquelle je décide de lancer ma première activité de sellerie, après avoir suivi une formation de bourrellerie au Haras national du Pin. Et dire que ma mère me rêvait d’un métier à la banque, elle jugeait l’entrepreneuriat trop impressionnant…




Avec un profil de précurseur et ce goût d’explorer des marchés qui n’en sont pas encore.


Au tout départ, je voulais offrir un service de réparation de matériels équestres alors qu’on était dans la « tout conso ». En 2003, j’ai lancé Brodinnov, pour me positionner sur la personnalisation des équipements. C’était en lien avec la montée en puissance de la carrière de cavalière de mon amie d’enfance, Pénélope Leprévost, que j’avais connue au poney-club de Bois-Guillaume. Deux ans plus tard, création de Paddock Sports autour de la customisation de textile pour les cavaliers puis, en 2010, lancement de la marque Pénélope.




Comment avez-vous croisé la route d’Ekkia ?


A la suite d’un échange avec son ancien dirigeant Jean-François Vignon qui m’avait proposé un contrat d’exploitation de licence sur certains produits que nous développions. Contrat que nous avons signé en 2018 pour dix ans. Mon rôle au sein du Codir d’Ekkia est d’imaginer de nouvelles créations, détecter les tendances émergentes, réfléchir aux extensions de gamme comme nous l’avons fait récemment chez Pénélope avec les bijoux et la maroquinerie. Et d’une manière générale, Pénélope a insufflé de l’originalité dans un milieu assez traditionnel, de la couleur, de la fantaisie. Ce qui plaît aujourd’hui beaucoup à notre cœur de cible, la jeune femme de 12 à 25 ans.




Qu’est-ce que vous a apporté Ekkia et qu’est-ce qu’il vous apporte aujourd’hui ?


De la structure et la force d’un réseau de distribution. Les équipes d’Ekkia nous allègent également de beaucoup de contraintes administratives et logistiques, ce qui nous permet de se concentrer sur là où est notre valeur ajoutée : la création. Aujourd’hui, Pénélope représente environ 10 % du chiffre d’affaires d’Ekkia et l’accompagnement est fluide. Les prochaines étapes? Concept stores, diversification vers le sport swear, imaginer de nouvelles gammes... Tout est possible !




La qualité humaine ou relationnelle que vous préférez et celle que vous détestez ?


La persévérance, l’envie de toujours avancer et innover. Le solutionnisme également, tout problème a sa solution pour peu qu’on la recherche. Ce que je ne comprends pas par contre, c’est le manque d’empathie dans les relations humaines, et encore plus dans le monde professionnel.




Votre devise ?


Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.




Ekkia en un mot ?


Ça fera deux ! Complémentarités de compétences.


275 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page