Episode 2
- EKKIA
- 26 sept. 2022
- 3 min de lecture
Dans les yeux d'Aurélien Potherat, responsable PADD Marseille.

Aurélien, votre histoire personnelle est intimement liée à celle du cheval.
C’est vrai, j’ai découvert le cheval lorsque je devais être en CE2 et depuis, nous ne nous sommes plus quittés ! Lorsqu’il s’est agi de choisir un métier, j’ai embrayé sur une école agricole à Saint-Flour, option équitation. En parallèle, et comme je faisais du concours complet et du CSO en amateur et pro, j’ai préparé un brevet d’Etat d’éducateur sportif et suis devenu moniteur pendant dix ans dans un club sur Marseille. Et comme je tournais un peu en rond, j’ai préparé une reconversion en faisant une étude de marché sur l’offre sellerie dans ma région d’origine. C’est comme cela que je suis tombé sur une annonce de Padd qui cherchait des franchisés.
C'était il y a dix ans, comment jugez-vous le parcours depuis votre installation ?
Lorsque j’ai manifesté mon intérêt pour une franchise, tout s’est déroulé ensuite de manière fluide, jusqu’à l’ouverture du magasin en 2012. Après beaucoup de recherche, j’ai trouvé des locaux dans la zone de La Valentine, un endroit assez stratégique. Et depuis dix ans, ça reste un magasin incontournable du secteur et, ce, même si le marché a évolué avec la montée en puissance de l’e-commerce. Souvent, les clients ont une idée de ce qu’ils veulent acheter mais hésitent entre plusieurs matériels. Ils viennent donc à notre rencontre pour du conseil, essayer et comparer nos modèles. A nous ensuite de leur faire préférer l’achat en magasin, par la disponibilité des articles et notre sens du service .
Comment entretenez-vous le lien avec vos clients?
En premier lieu, je fais plusieurs fois dans l’année, la tournée des clubs à la rencontre de nos clients particuliers et professionnels. C’est important pour moi de partager leur point de vue. Je fais également des opérations annuelles, comme le PaddTroc, un rendez-vous attendu de mes clients qui leur permet de revendre des équipements dont ils n’ont plus l’utilité. Pendant le Covid, avec mon équipe, nous avons eu peur de cette rupture de lien, même si nous nous étions efforcés de maintenir le contact avec le Click&Collect. Allaient-ils revenir en magasin ? Le modèle allait-il changer ? Résultat, à la réouverture ils étaient tous présents.
Comment Padd vous accompagne-t-il au quotidien ?
C’est très confortable d’avoir, à votre soutien, une équipe qui travaille sur l’innovation de nouveaux produits, de nouvelles tendances. Qui, gère les réassorts, la communication. Je ne pourrais pas être aussi performant qu’eux, je préfère me concentrer sur ce que je sais faire : écouter, conseiller, tester. Après, comment le métier évoluera-t-il ? Comment nos jeunes clients consommeront-ils, eux qui n’ont quasiment connu que le commerce en ligne ? Ce qui est sûr, c’est que la rapidité de mise à disposition est clé, et que nous devons tendre vers une livraison calée sur les standards de l’e-commerce, et ne jamais oublier ce qui fait notre force, le contact direct avec nos clients.
La qualité humaine ou relationnelle que vous préférez et celle que vous détestez ?
En qualité, la fidélité. Pour nous, commerçants, la fidélisation est capitale. A nous de construire une relation étroite avec nos clients, en s’intéressant à eux, à leurs besoins, à leur vie. Ce que je déteste le plus, c’est l’incivilité.
Votre devise ?
Travailler sérieusement sans se prendre au sérieux.
Padd en un mot ?
Passion.
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