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  • EKKIA

Episode 10

Dernière mise à jour : 20 mars 2023

En cadence avec Yann



Yann, vous êtes le directeur commercial B2C de Padd et membre du Codir d’Ekkia. Quelle est votre histoire avec la marque ?


J’ai toujours baigné dans le monde de l’équitation. Après des études agricoles en Normandie, et étant un cavalier confirmé, je suis deven manager de l’écurie du cavalier international Gilles Bertran de Balanda. Pendant 7 ans, j’ai arpenté l’Europe et fait de 6 à 8h de cheval par jour. Il fallait gérer les entrainements de la trentaine de chevaux, les déplacements, les concours… Passionnant et hyper prenant ! Comme j’avais une vraie passion pour le matériel, j’ai naturellement fini par croiser la route de Pascal (Ndlr : Gautherin, CEO d’Ekkia). Il avait alors dans l’idée de créer un concept de camion-magasin pour aller au-devant des clients et faire la promo de Padd. Et me voilà parti dans l’aventure. Ensuite, j’ai ouvert le magasin de Rouen qui a tout de suite bien fonctionné, sans surprise puisque j’avais sillonné la région depuis des années. S’en est suivi une parenthèse de 12 ans chez un sellier français spécialisé dans la fabrication de selles sur mesure et retour aux sources en 2014 pour prendre la direction commerciale de Padd.




Quel est votre périmètre d’intervention ?


J’ai en charge les 42 magasins succursales, qui fonctionnent en intégration complète contrairement à la cinquantaine de franchisés. Le volet RH est particulièrement important : recrutement, formation, accompagnement au quotidien des 140 collaborateurs. Avantage, on parle la même langue puisque ce sont tous des cavaliers et que notre métier est avant tout une passion. J’essaie de faire perdurer l’esprit Padd à travers eux : une relation fidèle (on a vendu à la grand-mère, maintenant à la mère et à la fille) et de proximité (on connaît leurs chevaux, on sait ce qui va leur convenir en termes de matériels). Les nouveaux embauchés deviennent très vite les meilleurs ambassadeurs de la marque. La promotion interne fonctionne, puisque ce sont nos collaborateurs qui prennent la direction des magasins ou qui souhaitent voler de leurs propres ailes en prenant une franchise.




Que faut-il offrir au client Padd pour le fidéliser ?


Au tout départ, Padd avait uniquement une clientèle de cavaliers confirmés. Avec le boom de l’équitation, la clientèle de primo-accédants est aujourd’hui tout aussi importante. Nos forces ? La profondeur de gamme, qui permet de s’adresser aussi bien aux randonneurs qu’aux cavaliers de concours. La vente conseil demeure notre marque de fabrique depuis toujours. Nous restons le « rendez-vous des cavaliers » comme l’indique notre accroche publicitaire situé au-dessus de l’enseigne. La montée en puissance du digital n’est pas incompatible avec le développement des magasins, ce qui peut sembler paradoxal. Nos clients repèrent le matériel sur internet et viennent en magasin pour l’essayer ou confronter leur avis avec celui de nos vendeurs experts. A nous aussi de leur donner de bonnes raisons de venir régulièrement nous rendre visite, avec par exemple le Padd@troc, pour le matériel de seconde main, ou le Créativ’bar, notre outil de personnalisation.




Un moment fort depuis vos débuts chez Padd ?


Sans hésiter, les Jeux mondiaux de Caen, en 2014. Je revenais chez Padd et nous avions fait le pari d’habiller les 3000/4000 bénévoles de l’organisation. Les petits bonhommes verts ont été vus dans le monde entier, très belle opération de communication.




La qualité humaine ou relationnelle que vous préférez et le pire défaut selon vous ?


Le dévouement. Quand une alarme sonne à 2h du matin, qu’une caisse dysfonctionne dans un magasin à 1 000 bornes, nous devons pouvoir joindre les équipes. Elles nous sauvent la mise à tout moment. Ce que je déteste par-dessus tout, c’est la mauvaise foi. Pas envie de perdre mon temps avec ça.




Votre devise ?


Soucie-toi de ton prochain.




Ekkia en un mot ?


Incontournable.




Padd en un mot ?


Incontournable.

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