Ekkia et UI Investissement, c’est une histoire forte entre une équipe dirigeante engagée et passionnée et un actionnaire impliqué, très présent à ses côtés, pour faire du Groupe la plateforme leader en Europe de l’équipement du cheval et du cavalier.
Interview croisée des acteurs de cette aventure entrepreneuriale.
Quelles sont les forces d’Ekkia dans un marché majoritairement drivé par la passion ?
Pascal Gautherin (Président). Sur un marché français qui approche les 500 m€, notre force est d’être un acteur cross canal, mais surtout d’être un expert de l’équitation. De cette connexion avec les besoins, nous avons construit notre stratégie « pull ». Nos gammes sont conçues en interrogeant les magasins, les revendeurs, les consommateurs sur les produits attendus, les améliorations à apporter. Ces tendances, nous les amplifions en offrant à nos marques, qu’elles soient Propriétaires, comme Equithème ou Pénélope, ou Partenaires, des espaces de vente avec une visibilité sans égal : 100 magasins Padd avec une expertise très forte, 800 points de vente clients partenaires, des plateformes e-commerce puissantes… Enfin, sur ce marché de passion, nous répondons aux envies, confortées par la crise sanitaire et plus largement par les évolutions sociétales : retour à la nature, succès de l’outdoor, développement du bien-être… : la passion est une valeur refuge, et elle est portée par tous chez Ekkia, Monique et Philippe au sein du Comex, et l’ensemble du Codir mobilisé sur notre projet.
Monique Westerdaal (Directrice commerciale et marketing). La clé, c’est que chacun de nos clients se sente au centre. Ce ne sont pas eux qui doivent s’adapter à nous, mais l’inverse. Nous devons les servir avec efficacité, les étonner en leur proposant des nouveautés, leur faciliter la vie avec nos outils digitaux et nos services en magasin. Après, il est aussi plus facile d’évoluer lorsqu’on a la gamme de marques la plus large, ce qui est notre cas. A nous de maintenir l’écart avec nos concurrents.
Cette passion, elle se partage avec un actionnaire ?
Stéphanie Pépineau (Directrice Associée UI). C’est aujourd’hui une évidence. Comex et actionnaire ont été dans l’échange permanent, sans cela l’aventure aurait pu être bien différente. Parce que les aventures ne sont pas linéaires, c’est dans la difficulté que l’on juge de la qualité de la relation entre dirigeants et actionnaires. A un moment plus difficile, Pascal a voulu transformer le porte-avion Ekkia en hors-bord. De cette volonté, est née une stratégie à la fois visionnaire, en anticipant l’évolution des besoins des clients et du marché, et résiliente, pour surmonter les crises successives qui ont émaillé son parcours. Il a été nécessaire de la construire, de la partager ensemble et d’accompagner les dirigeants au moment de la porter.
Philippe Krebs (DAF). Et parallèlement, il était nécessaire d’améliorer significativement la performance opérationnelle, qui s’est appuyée sur une industrialisation des processus métiers, la mise en œuvre d’outils de pilotage pertinents, le renforcement de la fonction animatrice des Comex et Codir. UI a contribué à la construction de la vision stratégique, a aidé à mettre nos idées en équation, a apporté de la méthode. Nous avons réalisé un travail collectif.
Pour UI, pour Ekkia, une aventure à reproduire alors ?
Olivier Jarrousse (Associé Gérant UI). Même si chaque investissement est un cas particulier, les moteurs de notre collaboration sont reproductibles. Notre présence dans la durée a, je crois, permis de contribuer à la transformation en profondeur de l’entreprise. Et nous avons eu la chance de pouvoir compter sur un dirigeant visionnaire et enthousiaste, des équipes en place, avec l’amour du produit et le savoir-faire chevillés au corps. Nous avons pu donner une impulsion, mais le Comex, les membres du Codir d’Ekkia et les 250 collaborateurs ont été la clé de la réussite au quotidien. Sur la durée, en s’engageant, nous avons aussi beaucoup appris et capitalisé de l’expérience pour l’avenir. Ce sera un grand plaisir d’accompagner des projets de même nature.
Pascal Gautherin. L’histoire se poursuit, je mesure bien désormais le rôle de l’actionnaire, son apport, son soutien. Evidemment pas pressé d’en changer, mais je sais que, le moment venu, je saurai ce qui pourra être utile au management et à l’entreprise.
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