🎙 À la rencontre de Sébastien Mugnier, dirigeant et cofondateur d’Equi-bride.
👉 À 23 ans, il crée son entreprise pour répondre aux besoins d’équipements des cavaliers qui, comme lui, pratiquent l’endurance.
Après des débuts héroïques, l’équipe, autour de Sébastien et Pauline, prend son envol à proximité de Fougères (Ille-et-Vilaine).
Quel est votre parcours jusqu’à la création d’Equi-bride ?
Je suis originaire de Fougères, en Ille-et-Vilaine, et j’ai commencé à monter à cheval à mes dix ans. En endurance, tout simplement parce que c’était la passion des propriétaires du centre équestre chez lesquels je montais. Après être parvenu jusqu’à un niveau international, j’ai donné la priorité à mes études de commerce qui, diplôme en poche, m’ont fait débuter en grande distribution. Mais j’étais bien loin de ma passion pour les animaux… J’ai alors, à 23 ans, créé Equi-bride pour répondre aux besoins d’équipements des cavaliers qui, comme moi, pratiquaient l’endurance.
Une époque où vous pratiquez deux métiers en un.
Mes journées commençaient à 4h en magasin et, à 14h, j’enchainais avec ma seconde journée. Le WE, j’étais en itinérant sur les concours. Les stocks, nous les mettions où nous pouvions : ma chambre, le garage, le salon de mes parents… Puis vint naturellement le moment du choix. J’ai lâché mon job de chef de rayon pour foncer dans le métier qui me rendait heureux. Quelques temps plus tard, l’équipe s’est constituée et nous avons emménagé dans des locaux de 800 m² à Lécousse, à proximité immédiate de Fougères. En 2011, nous créons, avec mon épouse Pauline, SP France pour proposer une marque française de fabrication de briderie haut de gamme et sur mesure en Biothane®, un matériau innovant qui remplace le cuir. Nous équipons l’équipe de France d’endurance, puis d’autres équipes nationales et nos produits s’installent.
Une croissance régulière jusqu’au Covid puis la nécessité de se réinventer.
Tout s’est arrêté du jour au lendemain. Plus de compétitions, moins de commandes et l’impossibilité de travailler normalement due au confinement. Je revois mon banquier me dire qu’il serait plus raisonnable d’arrêter les frais… Pour moi, ce n’était pas une option. Alors, on s’est remonté les manches et nous avons tout misé sur la vente en ligne et la création d’une communauté engagée sur les réseaux sociaux. Nous nous sommes entourés de compétences dans le digital et, pour élargir la clientèle, de deux collaboratrices cavalières, l’une en concours et l’autre en CSO. J’étais persuadé que l’e-commerce était la solution et la suite de l’histoire m’a donné raison.
Qu’est-ce qui différencie le client de 2007 de celui de 2024 ?
Il est volatil. Il peut acheter chez toi comme chez un autre. Pour le capter, il faut donc que ça bouge, multiplier les canaux, être ultra réactifs car les réseaux sociaux ne connaissent pas les heures d’ouverture. C’est aussi la raison pour laquelle Equi-Bride ne fait pas d’entrée de gamme, où on habitue le client à acheter en promo et où le volume prend le pas sur la marge. Une de nos particularités est aussi d’être un ensemblier pour les écuries, notamment celles qui se créent. Pour elles, un seul devis, un seul interlocuteur.
Comment s’est faite la connexion avec Ekkia ?
Quand j’avais 14 ou 15 ans, j’ai fait un stage dans un magasin d’équitation dans le cadre de mon BEP commerce. C’est la première fois que j’ai croisé la route d’Alain Delahaye. 30 ans plus tard, c’est toujours mon référent Ekkia ! Ce que j’apprécie, c’est la réactivité - nous faisons des commandes quotidiennes et sommes livrés à J+1 - et la fiabilité, tout est réglé comme du papier à musique. Nous sommes venus visiter le siège d’Haguenau il y a un an et j’ai été impressionné par l’organisation et le professionnalisme qui se dégagent des locaux. Tout est carré, à l’image de nos commandes.
Dans votre parcours, quelle aura été votre plus belle rencontre ?
Je pense aux personnes rencontrées au sein du centre équestre de mes débuts - Chênedet -, qui sont finalement à l’origine de ma passion. Ils m’ont donné l’amour de l’endurance et une certaine force de caractère. Mais la plus belle rencontre, c’est celle avec mon épouse Pauline. Depuis que nous nous sommes connus au centre équestre, alors que nous avions 18 ans, l’aventure a été commune. L’un sans l’autre, nous n’y serions pas arrivés.
Votre devise ?
L’union fait la force… « Le travail d’équipe et la collaboration peuvent faire des merveilles » - Mattie Stepanek
Ekkia en un mot ?
Proximité et sérieux.
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