🎙 À la rencontre de Sarah Chabbat, responsable développement franchise de Padd.
👉 Tombée dans l’équitation dès son plus jeune âge, elle a débuté chez Padd par des missions de remplacement.
Et depuis elle est irremplaçable ! Elle est aujourd’hui chargée des franchisés Padd, aux côtés d’Arielle.
Faire de votre passion un métier, c’était une évidence pour vous ?
Tout d’abord, en travaillant dès l’adolescence dans des boutiques de prêt à porter, j’ai attrapé très tôt le virus du commerce. Un jour, j’ai appris qu’une vendeuse du magasin Padd de Lyon était malade et je me suis proposée pour la remplacer. J’étais cavalière depuis mes 5 ans, et j’avais travaillé sur Equita Lyon et en sellerie : j’étais faite pour le job. J’ai continué à travailler chez Padd tout mon cursus étudiant puis j’ai réalisé mon alternance chez Fences, l’agence normande de vente de chevaux aux enchères. Diplôme d’école de commerce en poche, en 2014, j’ai continué à faire des missions chez Padd et vint le moment où Pascal m’a parlé de l’ouverture du mégastore de Douvaine, près de la frontière suisse.
Et le début de l’aventure avec Padd commençait.
Oui, on m’a fait confiance très vite malgré mon jeune âge, et j’ai pris la direction adjointe du magasin en 2016. Deux ans plus tard, c’est l’ouverture du magasin de Lausanne qui se profile mais le projet tombe à l’eau et je quitte l’entreprise en quête d’un nouveau challenge chez Horse Pilot. Je suis nommée commerciale événementiel Europe de cet équipementier en vêtements techniques pour les cavaliers. Fin 2019, Pascal me rappelle pour un poste de responsable développement franchise qui s’ouvre au siège. Retour aux premières amours et je rejoins l’équipe d’Arielle quelques jours avant… la pandémie.
Quel est votre rôle auprès des franchisés ?
Il faut savoir que sur nos 98 magasins, 58 sont franchisés. Il faut donc les accompagner au quotidien mais aussi en identifier de nouveaux pour encore mieux couvrir le territoire. Une fois les profils sélectionnés, à 100% des passionnés, nous sommes donc présents dès le montage du projet : choix des locaux, plans d’implantation, bilan prévisionnel, commandes… Nous prévoyons également deux mois de formation à la gestion d’un point de vente et aux méthodes Padd, qui se font en magasin à Lyon, Poitiers ou Tours. Ensuite, dès l’ouverture, et comme nous sommes très accompagnants, nous faisons tout pour leur faciliter la vie et les mettre à l’aise dans leur nouveau job. En animation sur le long terme, nous sommes présents auprès des franchisés pour les informer des nouveautés, les former aux produits, décliner les opérations commerciales, analyser le chiffre d’affaires et identifier les familles qui se vendent bien ou pas, les progressions, donner des conseils de merchandising… Notre but est de les rendre encore plus performants. Et bien sûr, nous faisons monter en compétences tous les conseillers-vente grâce à nos visites sur site et nos formations au travers de la Padd Académie.
Comment les clients évoluent-ils ?
Même si je n’ai que 32 ans, je vois bien qu’ils ont changé. Le client type est d’autant plus exigeant qu’il a une connaissance des produits, grâce notamment au web, et qu’il fait jouer la concurrence. Notre objectif, chez Padd, ce n’est pas de le faire « banquer » au risque de ne plus le voir. Nous voulons le séduire dans la durée - par l’humain, l’expertise, le conseil, la largeur de gamme - pour le fidéliser. L’idéal étant de le faire évoluer dans sa pratique, de débutant à confirmé, sans le perdre.
Quel a été le chantier le plus marquant de votre jeune carrière ?
C’est celui de tous les jours, apprendre aux côtés d’Arielle. Celui du rythme des nouveaux magasins, d’ici Noël nous ouvrons Arras et Lorient. Celui des innovations que nous mettons en place et qui apportent un plus pour notre clientèle de passionnés, comme les bornes de personnalisation ou les tablettes en magasin. Et le challenge permanent du choix des implantations et de la sélection des candidats.
La qualité que vous préférez chez les autres et ce que vous détestez ?
J’aime les gens curieux, qui voient loin, qui ont envie de découvrir et apprendre en permanence. Et ce n’est pas une question d’âge. On critique souvent l’investissement pro des jeunes générations mais elles aussi ont envie de bosser, elles aussi ont la niaque. Simplement, elles recherchent un équilibre et personne ne peut leur donner tort. A contrario, le manque de franchise, la passivité et la fourberie sont pour moi rédhibitoires. Ne pas ou mal communiquer peut être également un point faible, d’autant plus dans notre métier centré sur l’humain.
La devise qui vous guide au quotidien ?
« Les meilleures choses qui arrivent dans le monde de l’entreprise ne sont pas le résultat du travail d’un seul homme. C’est le travail de toute une équipe. » - Steve Jobs
Padd en un mot ?
Il y en aura trois : esprit d’équipe, ambition et passion.
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