🎙 À la rencontre de Claudine Schaeffer et Pascal Rambert qui, après 45 ans de bons et loyaux services au sein d’Ekkia, vont goûter à une retraite 1 000 fois méritée.
Pascal, Claudine, vous avez intégré Ekkia il y a plus de 40 ans et vous prenez fin janvier une retraite bien méritée. Comment l’histoire a-t-elle démarré ?
Claudine : après mon DUT carrières juridiques, j’ai cherché un travail dans ma région d’origine pour être autonome, mes parents déménageant au même moment. C’est comme ça que j’ai appris qu’Ukal Equitation, qui allait devenir Ekkia en 2005, recrutait pour un poste d’assistance de direction. C’était le 15 janvier 1979. Nous étions alors 4 ou 5 à Haguenau… !
Pascal : de mon côté, je suis originaire de Vichy et, sortant de mon service militaire, j’ai lu dans La Montagne qu’Ukal cherchait un sportif pour vendre du matériel d’équitation. Nous étions plusieurs en lice mais j’ai forcé la décision en acceptant, du jour au lendemain, de venir participer à un salon du cheval sur Paris. C’était le 12 décembre 1978.
Quelles ont été vos fonctions au fil du temps et votre parcours au sein d’Ekkia ?
Claudine : trois mois après mon arrivée, j’ai eu l’opportunité d’intégrer le département équitation où je me consacrais au service client. A l’époque, tout se passait par télex, Minitel, courriers et appels téléphoniques et nous avions un petit magasin d’exposition, principalement fréquenté par les fermiers du coin :). Quelques années plus tard, Jean-François Vignon m’a proposé une fonction au service achats, qui prenait de plus en plus d’importance. C’était en phase avec ma pratique des langues étrangères, mon envie de voyager, mon goût de la relation clients et fournisseurs. J’avais trouvé ma voie.
Pascal : moi, ce qui m’a toujours plu dans le job de VRP, c’est l’autonomie. J’ai commencé avec une Opel break avec 55 départements à couvrir. Nous avions alors 500 références plutôt basiques, sans beaucoup de technicité. Plus que la connaissance de l’équitation, c’était la capacité à vendre qui faisait la différence. J’ai toujours aimé ce contact terrain que j’ai souhaité conserver à ma nomination en tant que directeur commercial, en 2017. Trois millions de km plus tard, je suis toujours là !
Avec le recul, comment jugez-vous cette carrière longue de 45 ans de fidélité à Ekkia ?
Claudine : je ne me suis jamais lassée. L’entreprise a tellement évolué depuis mes débuts, j’ai eu le sentiment d’être associée à ce développement, de faire partie de l’aventure. J’avais la possibilité de prendre ma retraite plus tôt, mais lorsque j’ai appris début janvier 2019 que Pascal reprenait les rênes, après une période très difficile, ça m’a reboosté. Et j’ai replongé ! Je ne m’inquiète pas pour la suite, le service achats et Ekkia sont entre de très bonnes mains.
Pascal : c’est une super belle PME, qui a su conserver cet esprit familial. Ici, les gens restent parce qu’ils s’y sentent bien. J’avais également la possibilité de partir en retraite il y a deux ans mais suis resté à la demande de Pascal. Aujourd’hui, la relève est prête et je pars en tranquillité.
Votre Ekkia en un mot ?
Claudine : réussite
Pascal : fidélité. On en est la meilleure preuve, non ?
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